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Pour l’Unité

du monde par l’Église catholique

« Rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11, 52)
▪︎ Publié il y a 10 ans ▪︎ 0 com.

La P’tite revue n°8 (avril 2014)

Le mot du président : « Douces nuits, saintes nuits… Et si nous les médiatisions ? »

Chers amis,

 Vous fûtes très nombreux, le 15 mars dernier, à venir prier le Bon Dieu par l’intercession de saint Joseph et… du saint Curé d’Ars dont nous avions la relique de son cœur (v. encadré).

Je vous remercie de votre fidélité à ces « pélés nocturnes », où Paris devient, l’espace d’une nuit, un sanctuaire de pèlerinage, un haut lieu de la piété populaire vibrant d’une ferveur sans pareille pour célébrer son Dieu dans la joie et les chants ! Presque dix heures de prière pour une intention précise, cette fois-ci « pour toutes les vocations et la famille ». C’est dans un même élan, on peut même dire comme un seul homme, que les 1800 pèlerins d’une nuit accomplissent ce réel effort physique sur eux-mêmes ! En retour, Dieu nous comble de grâces, de sa joie et de sa paix. Nous sommes gagnants !

Nuit de prière… en direct ?

C’est sans écho médiatique particulier que nous assurons ces nuits depuis bientôt 45 ans. Or, Louis Daufresne, rédacteur en chef à Radio Notre-Dame, qui fut notre « grand témoin » d’un soir, a convenu qu’il faudrait médiatiser un tel événement.

Chiche ! Je le prends au mot ! Après tout, pour ceux qui ne peuvent se déplacer, qui sont malades, pourquoi ne pas faire un direct « non stop » ? Ce serait leur permettre d’être en communion toute la nuit avec nous, car la communion des saints entre les vivants de cette terre est puissante sur le cœur de Dieu. Ceux qui nous écouteraient à la radio où nous verraient à la télé seraient ainsi dédommagés de cette privation physique de la nuit. Ma seule crainte ? Que seuls devant l’écran, ou en écoutant la radio, ils finissent par s’endormir… ?

Saint Louis, modèle de vie familiale, politique et spirituelle

Au cours de la prière universelle, ce 15 mars, nous avons aussi prié saint Louis en raison du 800e centenaire de sa naissance (25 avril), car la France meurt à petit feu d’avoir des hommes politiques qui, depuis si longtemps, excluent Dieu et toute transcendance dans la direction des affaires de notre pays.

Il est de notre devoir de prier pour les hommes politiques, comme nous le faisons chaque dimanche pour nos évêques, car l’Église ne cesse de rappeler que la politique est le plus vaste domaine de la charité.

Tandis que Jean-Paul II vient d’être canonisé, écoutons à ce propos ce qu’il enseigne sur les liens entre la vérité et l’action politique.

Vincent Terrenoir

« Liberté et vérité, politique et bien commun »

« Mais la liberté n’est pleinement mise en valeur que par l’accueil de la vérité : en un monde sans vérité, la liberté perd sa consistance et l’homme est soumis à la violence des passions et à des conditionnements apparents ou occultes. […] Même dans les pays qui connaissent des formes de gouvernement démocratique, ces droits ne sont pas toujours entièrement respectés. Et l’on ne pense pas seulement au scandale de l’avortement, mais aussi aux divers aspects d’une crise des systèmes démocratiques qui semblent avoir parfois altéré la capacité de prendre des décisions en fonction du bien commun. Les requêtes qui viennent de la société ne sont pas toujours examinées selon les critères de la justice et de la moralité, mais plutôt d’après l’influence électorale ou le poids financier des groupes qui les soutiennent. De telles déviations des mœurs politiques finissent par provoquer la défiance et l’apathie, et par entraîner une baisse de la participation politique et de l’esprit civique de la population, qui se sent atteinte et déçue. Il en résulte une incapacité croissante à situer les intérêts privés dans le cadre d’une conception cohérente du bien commun. »

Saint Jean-Paul II

(Encyclique Centesimus Annus, 1er mai 1991, n°46 et 47)

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