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Pour l’Unité

du monde par l’Église catholique

« Rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11, 52)
▪︎ Publié il y a 11 ans ▪︎ 0 com.

La P’tite revue n°5 (avril 2013)

Le mot du président : C’est extra : le 27 avril 2014, les bienheureux papes Jean XXIII (1958-1963) et Jean-Paul II (1978-2005) seront canonisés pour la fête de la Miséricorde divine

Chers amis,

Je souhaite partager deux réflexions avec vous.

Agir avec une grande foi dans nos combats

Toute cause, tout engagement, tout combat, qu’ils soient personnels ou collectifs, demandent de la part de ceux qui le défendent un acte de foi au sens religieux du terme. Combien de fois l’histoire ne nous a-t-elle pas montré que seuls ont été gagnés les causes, engagements et combats de ceux qui vivaient dans cette démarche intérieure de foi. Elle donne l’audace et l’intelligence des situations qui permettent d’emporter la partie.

Et nous chrétiens, lorsque c’est notre tour de nous jeter dans l’arène pour défendre, mieux, pour porter bien haut le flambeau de l’Évangile – cette parole du Christ qui apporte tellement de bien à la société en l’éclairant véritablement sur le sens des justes décisions à prendre, – si nous ne sommes pas animés de cette foi intérieure, notre cause sera perdue d’avance. Il ne faut pas rêver !

« Sans moi vous ne pouvez rien faire ». Outre cette affirmation fondamentale de Jésus, rapportée dans l’Évangile de Jean (Jn 15, 5), comment ne pas penser au combat de David contre Goliath ? Perdu d’avance à vue humaine, le jeune David a gagné ce combat contre le géant car il avait Dieu avec lui, car il avait l’innocence de celui qui agit avec droiture, car il avait la certitude que son combat était pour la juste cause de Dieu, sentiments à ne pas confondre avec du fanatisme ou de la radicalisation violente.

Évidemment, chers amis, toute ressemblance avec une actualité brûlante concernant un sujet de société est… volontaire ! Une poignée de personnes et de mouvements, dont le nôtre, ont cru à ce courant d’opinion populaire qui redonne à notre pays, d’une certaine façon, le sens de sa vocation d’éducateur des peuples.

Maintenant, outre l’action de la Providence, c’est à chacun d’entre nous de croire à la victoire de ce combat même contre l’évidence humaine (rapport de force parlementaire, media…), autrement nous perdrons ! Alors, permettez-moi cette question : où en êtes-vous sur ce point ? 

Notre pélé nocturne du 16 mars pour la fête de saint Joseph… et pour le pape François

Une fois de plus, nous avons eu la chance de vivre cette nuit au fait de l’actualité. Déjà, en décembre, avec Mgr Samir Nassar, nous avons prié pour les chrétiens d’Orient qui, depuis de longs mois, notamment en Syrie, vivent des situations dramatiques.

Cette fois-ci, notre Pape François venait d’être élu avant notre nuit et allait être intronisé le 19 mars pour… la saint Joseph, après notre nuit.

Avec Mgr Jacques Habert, évêque de Seéz (61) qui a présidé la messe solennelle de saint Joseph, nous avons ainsi anticipé cette messe d’intronisation papale et apporté notre modeste contribution au sein de l’Église universelle par la prière et la pénitence nocturne que permettent ces nuits de prière.

Oui, quelle joie que le pape François ait pu être intronisé pour cette fête de ce grand et humble saint Joseph qui, si vous me permettez ce trait d’humour, cumule les mandats – protecteur de la Sainte Famille, protecteur de l’Église, patron des vocations, patron du travail et patron des mourants – sans pour autant risquer de se fourvoyer dans quelques turpitudes et mauvaises actions électoralistes, financières et démagogiques.

C’est la Providence qui nous donne ce pape. Avec son style bien à lui, il va tenir la barre du navire pour le mener dans la destination que l’Esprit Saint lui inspirera.

Accordons-lui toute notre confiance, tout notre amour et prions pour lui chaque jour et pour la hiérarchie ecclésiale qui travaille au quotidien avec lui, non seulement au sein de la curie à Rome, mais aussi dans le monde entier.

Soit dit en passant, je n’apprécie par particulièrement cette mode des media de jeter en pâture systématiquement cette curie composée de cardinaux, d’évêques, et de prêtres. Ce dénigrement est primaire et stérile, même si tout n’est pas toujours très « catholique » au sein du siège de la catholicité !

Nous aimons prier saint Joseph. Depuis le mois de mars 2012, nous avons associé au thème habituel des vocations sacerdotales et religieuses celui de la famille car il s’agit d’une urgence importante pour notre société.

Je remercie chaleureusement le père Jean-Loup Lacroix, curé de Saint-Sulpice, pour sa confiance et son accueil habituels. Je remercie tous les bénévoles qui d’une façon ou d’une autre apportent leurs talents, les intervenants qui nous aident à prier et à méditer et tous les prêtres qui viennent confesser parfois toute la nuit et aider les pèlerins nocturnes à vivre l’immense amour miséricordieux de Jésus-Christ.

À tous, en ce long temps de Pâques qui dure sept semaines, je souhaite une joyeuse et sainte fête de Pâques. Vive le Christ Ressuscité !

Vincent Terrenoir

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