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Pour l’Unité

du monde par l’Église catholique

« Rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11, 52)
▪︎ Publié il y a 5 ans ▪︎

Le mystère sacré de l’unité de l’Église

L’ÉGLISE EST UNE, SAINTE, CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE

811. « C’est là l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole qu’elle est une, sainte, catholique et apostolique » (Lumen Gentium 8). Ces quatre attributs, inséparablement liés entre eux (cf. Denzinger 2888), indiquent des traits essentiels de l’Église et de sa mission. L’Église ne les tient pas d’elle-même ; c’est le Christ qui, par l’Esprit Saint, donne à son Église, d’être une, sainte, catholique et apostolique, et c’est Lui encore qui l’appelle à réaliser chacune de ces qualités.

812. Seule la foi peut reconnaître que l’Église tient ces propriétés de sa source divine. Mais leurs manifestations historiques sont des signes qui parlent aussi clairement à la raison humaine. « L’Église, rappelle le premier Concile du Vatican, en raison de sa sainteté, de son unité catholique, de sa constance invaincue, est elle-même un grand et perpétuel motif de crédibilité et une preuve irréfragable de sa mission divine » (Denzinger 3013).

1. L’Église est une

« Le mystère sacré de l’Unité de l’Église » (Unitatis Redintegratio 2)

Résumé de cet enseignement : L’Église est une. Elle a un seul Seigneur, elle confesse une seule foi, elle naît d’un seul Baptême, elle ne forme qu’un Corps, vivifié par un seul Esprit, en vue d’une unique espérance (cf. Éphésiens 4, 3-5) au terme de laquelle seront surmontées toutes les divisions.

813. L’Église est une de par sa source : « De ce mystère, le modèle suprême et le principe est dans la trinité des personnes l’unité d’un seul Dieu Père, et Fils, en ‘l’Esprit Saint » (Unitatis Redintegratio 2). L’Église est une de par son Fondateur : « Car le Fils incarné en personne a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa Croix, rétablissant l’unité de tous en un seul Peuple et un seul Corps » (Gaudium et Spes 78, §3). L’Église est une de par son « âme » : « L’Esprit Saint qui habite dans les croyants, qui remplit et régit toute l’Église, réalise cette admirable communion des fidèles et les unit tous si intimement dans le Christ, qu’il est le principe de l’Unité de l’Église » (Unitatis Redintegratio 2). Il est donc de l’essence même de l’Église d’être une :

Quel étonnant mystère ! Il y a un seul Père de l’univers, un seul Logos de l’univers et aussi un seul Esprit Saint, partout identique ; il y a aussi une seule vierge devenue mère, et j’aime l’appeler l’Église (Saint Clément d’Alexandrie, pæd. 1, 6).

814. Dès l’origine, cette Église une se présente cependant avec une grande diversité qui provient à la fois de la variété des dons de Dieu et de la multiplicité des personnes qui les reçoivent. Dans l’unité du Peuple de Dieu se rassemblent les diversités des peuples et des cultures. Entre les membres de l’Église existe une diversité de dons, de charges, de conditions et de modes de vie ; « au sein de la communion de l’Église il existe légitimement des Églises particulières, jouissant de leurs traditions propres » (Lumen Gentium 13). La grande richesse de cette diversité ne s’oppose pas à l’unité de l’Église. Cependant, le péché et le poids de ses conséquences menacent sans cesse le don de l’unité. Aussi l’apôtre doit-il exhorter à « garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4, 3).

815. Quels sont ces liens de l’unité ? « Par-dessus tout [c’est] la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3, 14). Mais l’unité de l’Église pérégrinante est assurée aussi par des liens visibles de communion :

– la profession d’une seule foi reçue des apôtres ;

– la célébration commune du culte divin, surtout des sacrements ;

– la succession apostolique par le sacrement de l’ordre, maintenant la concorde fraternelle de la famille de Dieu (cf. Unitatis redintegratio 2 ; Lumen gentium 14 ; Code de droit canonique, can. 205).

816. « L’unique Église du Christ, (…) est celle que notre Sauveur, après sa Résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur, qu’il lui confia, à lui et aux autres apôtres, pour la répandre et la diriger (…). Cette Église comme société constituée et organisée dans le monde est réalisée dans (subsistit in) l’Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui » (Lumen Gentium 8) :

Le Décret sur l’Œcuménisme du deuxième Concile du Vatican explicite : « C’est, en effet, par la seule Église catholique du Christ, laquelle est ‘moyen général de salut’, que peut s’obtenir toute la plénitude des moyens de salut. Car c’est au seul collège apostolique, dont Pierre est le chef, que le Seigneur confia, selon notre foi, toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer sur la terre un seul Corps du Christ auquel il faut que soient pleinement incorporés tous ceux qui, d’une certaine façon, appartiennent déjà au Peuple de Dieu » (Unitatis Redintegratio 3).

Catéchisme de l’Église Catholique
n° 812 à 816
Source : 
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P23.HTM

 

Unitatis Redintegratio (décret sur l’œcuménisme)
Concile Vatican II, 21 novembre 1964
Source : http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19641121_unitatis-redintegratio_fr.html