La P’tite revue n°11 (avril 2015)
Le mot du président : Quand l’Église de Rome vient nous fortifier dans la foi
Chers amis,
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a honoré notre mouvement par sa longue présence à notre 135e « pélé nocturne ».
Accueil dans nos locaux
Nous avions convenu tout d’abord d’un temps de rencontre à notre local avec les responsables et les bénévoles du mouvement, auquel d’ailleurs, nous a fait le plaisir de participer le père Jean-Loup Lacroix, curé de Saint-Sulpice. Le cardinal a pu échanger avec quelques 40 membres et bénévoles présents, dédicacer son livre et partager un repas frugal. Impressionnés par cette personnalité vaticane, les uns et les autres montraient une retenue certaine, mais bien vite la simplicité de notre hôte de marque leur a fait retrouver leur naturel. Après une présentation du mouvement, le cardinal a pris la parole pour évoquer l’Église et sa mission aux côtés du pape.
Participation à la nuit de prière à Saint-Sulpice
Il s’est ensuite rendu à l’église Saint-Sulpice pour dédicacer son livre, Dieu ou rien (cf. p. 7). Venu dans l’intention de prier avec nous, dès 21 h, il a conduit la procession de la Vierge et participé à la veillée, écouté le témoignage de F.-X. Bellamy et prié le chapelet avant de présider notre messe solennelle anticipée pour la fête de saint Joseph.
Si c’est à notre invitation qu’il est venu en France, je tiens à remercier le cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, qui nous a fait confiance en nous accordant sa permission de l’inviter.
Quel honneur mais aussi et surtout quelle joie immense et quelle extraordinaire grâce de Dieu que l’Église de Rome soit venue jusqu’à nous, « car, comme dit saint Irénée, avec cette Église, en raison de son origine plus excellente doit nécessairement s’accorder toute Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres. » (Contre les Hérésies, III, 3, 2).
Et c’est bien cette chance que nous avons eue de pouvoir écouter à deux reprises le cardinal nous enseigner longuement et avec force, lui qui a une connaissance universelle de l’Église et des diverses parties du monde.
La présentation de son livre nous aura aidé à nous faire ouvrir davantage les yeux sur cette crise en Occident qui consiste à se passer de Dieu pour nous faire croire à l’émergence d’un « Homme nouveau » parfait. Son homélie sur saint Joseph nous aura permis de mieux comprendre la figure de ce si grand homme, gardien de la sainte Famille.
Un temps d’enseignement
Ces nuits permettent d’avoir de longs temps d’enseignement (témoignage de 25 mn et l’homélie de 30 mn si le prêtre qui préside la messe le souhaite) et nous en avons besoin tant nous sommes assaillis, disons même parfois pollués, par des informations de toute part ou tandis que nous perdons du temps à regarder, à écouter ou à lire des choses si banales et si peu édifiantes pour l’âme, pour l’esprit et pour l’intelligence.
Je suis heureux de vous dire que le cardinal Sarah n’a pas fait exception à la règle. « Emporté par la foule », il a su user de son temps de prêche.
La présentation de son livre avant le commencement de la messe a été aussi un vif plaidoyer pour nous encourager à être de dignes disciples du Christ en esprit et en vérité dans la fidélité à l’Église, au pape et aux évêques.
En votre nom à tous, je lui exprime toute notre gratitude.
Vincent Terrenoir